La tombe de William Webb Ellis à Menton, entre légende et patrimoine rugbystiques

  • The grave of William Webb Ellis in Menton, between rugby legend and heritage

p. 205-212

Plan

Texte

Le patrimoine rugbystique français est riche même si le ballon ovale ne dispose pas dans l’Hexagone d’un musée comparable au World Rugby Museum de Twickenham. Les stades de Bordeaux, Colombes1 ou Toulon portent la mémoire de la passion rugbystique alors que des objets patrimoniaux comme le bouclier de Brennus, que se disputent aujourd’hui les clubs du Top 14, sont plus que centenaires. Les airs des bandas, le Pilou-Pilou, cri de guerre des supporters du Rugby-club toulonnais constituent aujourd’hui des éléments du patrimoine immatériel de l’Ovalie. Toutefois, sur un plan mondial, le joyau du patrimoine rugbystique est peut-être constitué par la modeste tombe d’un expatrié britannique mort et inhumé dans le plus profond anonymat à Menton en 1872.

La légende William Webb Ellis

Depuis sa création en 1987, le trophée de la Coupe du monde de rugby porte le nom de Webb Ellis Cup en l’honneur de William Webb Ellis. En 1823, cet élève de l’école de Rugby aurait accompli le geste transgresseur et fondateur du ballon ovale sur les pelouses de la public school anglaise. La plaque de marbre rose apposée à sa mémoire sur les murs de l’établissement scolaire rappelle « l’exploit de William Webb Ellis qui, avec un beau mépris des règles du football tel qu’il était pratiqué à son époque, s’empara du ballon du ballon avec ses mains et courut avec, donnant sa principale caractéristique au jeu de rugby AD 18232 ». Webb Ellis aurait donc été le premier à jouer à la main et à fonder la tradition du rugby football… Dans les faits, l’affaire apparaît beaucoup plus complexe car les jeux de ballon, les « footballs » des public schools britanniques, étaient alors encore peu codifiés. Surtout, leur pratique n’est véritablement utilisée pour discipliner les élèves autour du respect des règles qu’à partir de la décennie 1840. Celui qui serait le « premier » rugbyman avait alors quitté depuis longtemps les bancs son école pour embrasser la carrière de clergyman. Son geste n’est seulement exhumé à la fin du xixe siècle quand, en 18953, la plaque est inaugurée par la direction de l’école de Rugby avec la bénédiction de la Rugby Union pour contrer les menées schismatiques des clubs de rugby du nord de l’Angleterre qui finissent par fonder le Rugby League. Autrement dit, le rugby à XIII qui autorise un professionnalisme régulé et dont les règles réduisent fortement l’importance de la mêlée. Il s’agit donc d’attester de la légitimité du rugby à XV, gardien de l’amateurisme et d’un certain entre-soi de classe. Quant au football association, dont les règles prohibent l’utilisation des mains à l’exception de celles du gardien de but, il se différencie d’abord de son cousin le football rugby par l’usage plus modéré de la violence physique4. C’est d’ailleurs ce point essentiel qui, fin 1863, au moment de la première codification des règles de la Football Association, distingue d’abord le ballon rond du ballon ovale. Le rugby est en premier lieu un sport viril d’hommes courageux et c’est le sens du roman d’apprentissage le plus célèbre du xixe siècle et destiné aux jeunes gens, dont le cadre est l’école de Rugby et ses terrains de jeu : Tom Brown’s Schooldays de Thomas Hughes paru en 1856. Il n’en reste pas moins que le rugby à XV s’est choisi a posteriori pour figure tutélaire William Webb Ellis dont on sait paradoxalement peu de choses.

Un Anglais anonyme sur la Riviera

Lorsqu’il meurt à Menton en 1872, William Webb Ellis est un inconnu. Il fait partie de la colonie britannique installée sur la Côte d’Azur au cours du xixe siècle. Nous sommes dans les premières décennies d’un tourisme de luxe qui connaît de belles heures jusqu’à la Grande Guerre. Après la médiatisation de son cadre enchanteur capable de favoriser les guérisons en tous genres par des écrivains-voyageurs tel le médecin écossais Tobias Smolett qui publie un ouvrage remarqué à la fin du xviiie siècle5, Nice jouit d’une forte notoriété dans le nord de l’Europe. Les familles aristocratiques viennent y trouver un climat favorable aux soins et plus largement à la villégiature. Ainsi, pas encore française (elle ne le sera qu’en 1860), mais déjà ouverte aux étrangers, la ville voit émerger en 1844 la « Promenade des Anglais », un chemin côtier qui relie le cœur de la cité au quartier anglais qui se situe plus à l’ouest6. Plus discrète et ne disposant pas de ces atouts, Menton, célèbre pour sa production d’agrumes, connaît toutefois le même type de développement et accueille de nombreuses familles anglaises comme l’explique Alain Bottaro7. La diffusion du récit de l’invention de Cannes par Lord Brougham au milieu des années 1830 a permis à Menton d’apparaître comme un second front touristique. Ainsi le guide photographique L’hiver à Menton d’Alfred de Longpérier-Grimoard publié en 1862 n’est pas sans retombées8. On y apprend que la découverte de Menton remonte au séjour fortuit du médecin anglais James Henry Bennett en 1859 sur le même modèle un peu fantasmé de la station de Cannes « lancée » en 1834 par Lord Brougham. Menton reçoit ainsi toute l’Europe et en particulier toute l’Angleterre participant d’un cosmopolitisme des élites continentales9. C’est dans cette ambiance qui fait du littoral de la Riviera française un havre de paix entre calme et fascination de la nature, que William Webb Ellis a décidé de quitter l’Angleterre. Mais ce pasteur sans doute athlétique, énergique et à la recherche d’horizons nouveaux, n’était en rien une personnalité connue. Son séjour mentonnais s’est déroulé dans l’anonymat le plus total. De fait, son installation est entourée de multiples interrogations. Était-il venu à plusieurs reprises l’hiver pour des séjours avant de s’installer définitivement dans la « perle de la France » comme la désignait le géographe Élisée Reclus ? Nul le sait. Pendant ces années mentonnaises qui sont ses dernières, souffrait-il de la tuberculose ? Aucune certitude là encore même si Menton était connue comme la ville de la Riviera qui permettait d’en guérir plus spécifiquement tant par son climat que par les soins qui y étaient prodigués. À sa mort, le 24 janvier 1872, William Webb Ellis est enterré à Menton dans l’anonymat. Il semblerait qu’il ait lui-même acheté la concession, le caveau 957, ce qui montre une forme d’attachement au lieu. D’ailleurs, nul ne sait quelle était sa résidence à Menton. Peut-être dans une villa, plus vraisemblablement un hôtel avec la piste de la pension d’Italie.

Figure n° 1 : La tombe de William Webb Ellis au cimetière de Menton.

Figure n° 1 : La tombe de William Webb Ellis au cimetière de Menton.

Crédit : Coll. part.

Le centenaire de 1923 dans la presse française : Webb Ellis le « révolutionnaire »

En tout cas, cet anonymat n’a rien de plus normal car à cette époque le rugby commence à peine à se pratiquer et à être codifié dans les îles britanniques, la première rencontre internationale de l’histoire opposant en 1871 l’Angleterre à l’Écosse. De telle sorte que le pasteur serait bien surpris aujourd’hui de voir le flot de fans de rugby parcourant le cimetière du Vieux Château à Menton pour lui rendre hommage, fleurir sa tombe et déposer des ballons ovales. Il faut dire que ce cimetière installé sur les premières hauteurs de la ville offre un panorama spectaculaire. La légende de William Webb Ellis n’était donc pas encore écrite à sa mort. Il faudra attendre quelques années ou décennie la voir se formaliser à la faveur du succès grandissant de ce sport. Ainsi, le 1er novembre 1923, le centenaire de son geste est célébré avec faste sur les lieux mêmes de la transgression, au collège de Rugby, par un match opposant une sélection mixte anglo-galloise à une équipe irlando-écossaise. L’événement fait la une du quotidien L’Auto qui revient sur le grand ancêtre en insistant sur sa jeunesse, sa popularité et le caractère « révolutionnaire » de son geste : « Ellis, en 1823, avait 18 ans et occupait une place de premier plan parmi les élèves, fait qui rendit les conséquences de son acte de “bolchevisme” moins pénibles pour lui qu’elles n’auraient pu l’être autrement10. » Le Miroir des Sports, le principal hebdomadaire sportif français, dépêche Charles Gondouin, l’un des pionniers du journalisme rugbystique en France. Après avoir évoqué le scandale que représente la transgression d’un code même « rudimentaire » qui « défendait formellement qu’un joueur portât le ballon en courant11 », Gondouin en dit un peu plus sur son exécution. Les partenaires et adversaires de Webb Ellis auraient d’abord cru à une « mauvaise plaisanterie » mais comme le coupable « ne manqua pas une occasion de recommencer, en affirmant qu’il ouvrait une voie nouvelle », le pli fut pris. Vers 1840 le football de rugby était devenu un jeu de mains ce qui posa vite la question de la charge pour arrêter le joueur porteur de balle. La démonstration ne manquait pas de logique même si elle ne reposait sur aucune source précise.

Figure n° 2 : Une du Miroir des Sport, 8 novembre 1923.

Figure n° 2 : Une du Miroir des Sport, 8 novembre 1923.

Le Miroir des Sports consacre une partie de son édition au match célébrant le centenaire du « geste » de William Webb Ellis disputé à Rugby le 1er novembre 1923 par deux équipes britanniques.

Crédit : BNF/Gallica.

Du côté des quotidiens généralistes et politiques, on se perdait moins en détail. Le « correspondant spécial » de La Dépêche, le quotidien radical de Toulouse grande terre de rugby, sans doute la même plume que celle de L’Auto, rend compte du match commémoratif, en dressant notamment le portrait de la « petite ville de Rugby […] située à deux heures de chemin de fer au nord-ouest de Londres et au milieu d’un paysage typiquement anglais12 ». Mais le caractère bucolique et traditionnel n’enlève rien au « bolchevisme » de l’acte, à cet « exploit révolutionnaire aux conséquences si vastes13 » que rappellent aussi des titres de la presse parisienne. Ils interprètent toutefois le geste du jeune Anglais dans un sens plus réformiste. Ainsi, L’Intransigeant rend hommage à « l’ingénieux Williams [sic] Webb Ellis14 ». L’Œuvre évoque « l’innovateur, William Webb Ellis, lequel prit sur lui de transformer le jeu de football, le jeu pratiqué exclusivement des pieds et de la tête en un sport moins arbitraire et certainement plus athlétique que ne l’est le populaire jeu du ballon rond15 ». L’auteur de l’article, Marcel Delarbre, dirigeant et journaliste sportif, tirait sans doute de son passé d’athlète cette flèche lancée contre le football association. Il n’en rappelle pas moins, reprenant le propos de l’ambassadeur Jean-Jules Jusserand16 que « la “soule” bretonne est le véritable ancêtre du rugby actuel ». Même L’Action française rapporte le centenaire du geste de Webb Ellis. Si le quotidien de Charles Maurras n'associe aucune épithète au geste de Webb Ellis, il en certifie la véracité assurant qu’une « enquête sérieuse, menée par les anciens élèves de Rugby vers 1895, a établi ce fait de l’histoire sportive17 ». Si l’on ne peut suspecter « l’organe du nationalisme intégral » d’une quelconque anglophilie, il veut toutefois rendre hommage aux qualités toutes britanniques du protagoniste « un élève brillant, d’esprit aventureux et sûr de lui » et au souci d’intégrer son geste dans une longue généalogie nationale : « Cet esprit, ce particularisme, cette poésie des traditions, ce souci de toute l’histoire nationale, sont une des forces d’une nation18. » Le match commémoratif en témoigne puisque plutôt que de rassembler la « foule immense » de Twickenham, la Rugby Union a préféré donner « une fête anglaise, intime, sur le petit terrain de Rugby, entre les grands arbres19 ».

Menton, ultime lieu de commémoration du geste de William Webb Ellis

Si L’Action Française prétend que Webb Ellis devint « pasteur et mourut en 1872 desservant l’église de Saint-Clément-des-Danois, à Londres dans le Strand20 », L’Auto est plus proche de la vérité en affirmant qu’il est « venu mourir sur le continent 21 ». On en saura davantage quelques décennies plus tard grâce à Roger Driès (1931-2020) journaliste à Nice-Matin, Télé Monte Carlo et Radio Monte Carlo. Originaire du sud-Ouest, bien connu des amateurs de sport local, Driès est alerté en 1958 lors d’un Angleterre-France à Twickenham par son confrère anglais grand amateur de Rugby, Alan Ross Mac Whirter. Co-fondateur du Guinness Book of Records et assassiné par l’IRA en 1975, ce dernier avait enquêté et supposait que Webb Ellis était mort dans une ville de la Riviera française où il aurait été enterré. Fort de cette information Roger Driès approfondit l’investigation à Nice, Cannes puis Menton au cimetière du Vieux Château qui était à ce moment-là pratiquement à l’abandon. Et c’est ainsi « qu’au milieu de sépultures de lords anglais et de princesses et princes russes » comme il le raconte en 2007, le journaliste aperçoit les lettres LLIS sur la dalle d’une tombe recouverte de mousse : « Je me suis mis à gratter… le E initial est apparu puis, lettre après lettre, j’ai pu finalement lire avec bonheur… William, Webb, Ellis…22 ! ». Dès lors, la sépulture, simple plate-tombe entourée d’une clôture en fer forgé creusée dans le carré protestant du cimetière, à côté d’autres tombes anglaises, fait l’objet d’une attention qui va croissant. Il s’agit d’un culte populaire, entouré d’une certaine ferveur, le lieu attirant des foules intermittentes d’amateurs, soucieux de la « tradition » qui viennent placer dans l’enclos ballons ovales, maillots, écharpes mais aussi des fleurs et des couronnes. En 1972, centenaire de sa mort, une première plaque est apposée pour commémorer le centenaire de sa disparition à l’initiative de l’école de Rugby. C'est l’année 1987, celle de la première Coupe du monde de Rugby, qui consacre définitivement le culte du révérend. La remise de la Webb Ellis Cup au capitaine de l’équipe des All Blacks contribue à diffuser la légende de l’inventeur du jeu. Vingt ans plus tard, à la faveur de la Coupe du monde organisée en France, le sculpteur anglais Graham Ibbeson réalise une statue de William Webb Ellis qui est offerte par la ville de Rugby à Menton. Ayant pris son propre fils pour modèle tant les traits du pasteur sont incertains, il s’agit d’une réplique de la statue inaugurée à Rugby dix ans plus tôt, en 1997. Désormais, la ville du geste et celle du décès sont associées. Dans l’effervescence de l’événement, la statue est placée à l’entrée du cimetière avec une plaque explicative. Les vingt capitaines des pays participants (parmi lesquels Raphaël Ibanez pour le XV de France) signent de leur main sur une plaque qui rend hommage au « fondateur du rugby » à côté de la statue. Depuis, les plus grands sont venus en pèlerinage sur la tombe de leur illustre ancêtre tel Jonny Wilkinson en 201223. En 2020, un parcours Webb Ellis est même lancé dans toute la ville de Menton en 2020 pour valoriser ce patrimoine local considéré comme une aubaine touristique. Même si Menton ne possède pas une équipe de haut niveau, le rugby club mentonnais devenu Rugby club de Menton Webb Ellis (RCMWE) espère bien se hisser au plus haut niveau. Telle est la force du mythe forgé à la fin du xixe siècle pour distinguer amateurs et professionnels, rugbymen de la upper middle class et de la working class.

Figure n° 3 : Statue de William Webb Ellis par Graham Ibbeson (2007).

Figure n° 3 : Statue de William Webb Ellis par Graham Ibbeson (2007).

Crédit : Coll. part.

Figure n° 4 : Plaque commémorative en l’honneur de William Webb Ellis apposée au cimetière de Menton et signée par les capitaines des vingt équipes participant à la Coupe du monde 2007.

Figure n° 4 : Plaque commémorative en l’honneur de William Webb Ellis apposée au cimetière de Menton et signée par les capitaines des vingt équipes participant à la Coupe du monde 2007.

Crédit : Coll. part.

Notes

1 Voir l’article de Michaël Delépine. Retour au texte

2 Citation originale traduite et reproduite par Pierre Galy et Jean-Pierre Dorian in La grande histoire du rugby, Paris, Nouveau Monde éditions, 2007, p. 14. Retour au texte

3 Richard Holt, Sport and the British. A Modern History, Oxford, Clarendon Press, 1989, p. 86. Retour au texte

4 Cf. Paul Dietschy, Histoire du football, Paris, Perrin, 2010, p. 40-41. Retour au texte

5 Tobias Smolett, Lettres de Nice sur Nice et ses environs : 1763-1765. Registre du temps : Novembre 1763 - Mars 1765, Grasse, Tac motifs, 1992, réédition. Retour au texte

6 Judith Kiraly, L’Influence anglo-saxonne dans le développement et la culture de la Côte d’Azur, 1800-1940, thèse en littérature et civilisation anglaises, Nice, Université de Nice, 1997. Retour au texte

7 Alain Bottaro, « La villégiature anglaise et l’invention de la Côte d’Azur », In Situ, n° 24, 2014, consultable en ligne https://journals.openedition.org/insitu/11060. Retour au texte

8 Alfred de Longpérier-Grimoard, L’Hiver à Menton, Paris, Amarante, 1862, consultable en ligne https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8432448q/f11.item#. Retour au texte

9 Jean-Claude Volpi, « La naissance du tourisme et des palaces : quand Menton accueillait l’Europe (1860-1914) », Recherches Régionales, n° 200, 2011, actes du colloque « Menton une exception azuréenne (1861-2011). On note que ce colloque très complet n’évoque jamais la figure de Webb Ellis. Retour au texte

10 « On fêtera aujourd’hui à l’École de Rugby le centenaire du rugby », L’Auto, 1er novembre 1923. Retour au texte

11 « Le centenaire du ballon ovale, donna lieu dans la célèbre cité du ballon ovale à une manifestation pour ainsi dire sacrée et à un match de toute beauté », Le Miroir des Sports, 8 novembre 1923. Retour au texte

12 « La Fête du Centenaire du Jeu de Rugby », Retour au texte

13 Ibid. Retour au texte

14 « Le centenaire du Rubgy », L’Intransigeant, 1er novembre 1923. Retour au texte

15 L’Œuvre. Retour au texte

16 L’incipit du livre de Jusserand, premier ouvrage scientifique sur l’histoire du sport français consiste en effet en ces termes : « Les exercices athlétiques sont à la mode aujourd’hui en France ; ce n’est pas une mode nouvelle, et ce n’est pas une mode anglaise, c’est une mode française renouvelée. » Cf. Jean-Jules Jusserand, Jean-Jules Jusserand, Les sports et jeux d’exercice dans l’ancienne France, Paris, Plon, 1901, p. 12. Retour au texte

17 « La semaine sportive, L’Action Française, 5 novembre 1923. Retour au texte

18 Ibid. Retour au texte

19 Ibid. Retour au texte

20 Ibid. Retour au texte

21 L’Auto, 1er novembre 1923. Retour au texte

22 Entretien avec Roger Driès sur Nice, rendez-vous 16 juillet 2007 https://www.nicerendezvous.com/200707164491/actu-n-3031.html. Retour au texte

23 https://www.youtube.com/watch?v=8J6KChbqwoI. Retour au texte

Illustrations

  • Figure n° 1 : La tombe de William Webb Ellis au cimetière de Menton.

    Figure n° 1 : La tombe de William Webb Ellis au cimetière de Menton.

    Crédit : Coll. part.

  • Figure n° 2 : Une du Miroir des Sport, 8 novembre 1923.

    Figure n° 2 : Une du Miroir des Sport, 8 novembre 1923.

    Le Miroir des Sports consacre une partie de son édition au match célébrant le centenaire du « geste » de William Webb Ellis disputé à Rugby le 1er novembre 1923 par deux équipes britanniques.

    Crédit : BNF/Gallica.

  • Figure n° 3 : Statue de William Webb Ellis par Graham Ibbeson (2007).

    Figure n° 3 : Statue de William Webb Ellis par Graham Ibbeson (2007).

    Crédit : Coll. part.

  • Figure n° 4 : Plaque commémorative en l’honneur de William Webb Ellis apposée au cimetière de Menton et signée par les capitaines des vingt équipes participant à la Coupe du monde 2007.

    Figure n° 4 : Plaque commémorative en l’honneur de William Webb Ellis apposée au cimetière de Menton et signée par les capitaines des vingt équipes participant à la Coupe du monde 2007.

    Crédit : Coll. part.

Citer cet article

Référence papier

Yvan Gastaut et Paul Dietschy, « La tombe de William Webb Ellis à Menton, entre légende et patrimoine rugbystiques », Football(s). Histoire, culture, économie, société, 3 | 2023, 205-212.

Référence électronique

Yvan Gastaut et Paul Dietschy, « La tombe de William Webb Ellis à Menton, entre légende et patrimoine rugbystiques », Football(s). Histoire, culture, économie, société [En ligne], 3 | 2023, . Droits d'auteur : Licence CC BY 4.0. URL : https://preo.u-bourgogne.fr/football-s/index.php?id=566

Auteurs

Yvan Gastaut

Maître de conférences à l’université de Nice

Paul Dietschy

Professeur à l’université de Franche-Comté

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