L’activité critique d’Elisaveta Konsulova-Vazova (1881-1965) dans la formation de la modernité artistique en Bulgarie pendant les premières décennies du XXe siècle

DOI : 10.58335/textetimage.97

Résumés

Née en 1881, cinq années après l’établissement de l’État bulgare moderne en 1878, E. Konsulova-Vazova réalise ses talents divers au moment de l’édification d’une culture sur le modèle européen – différent du modèle hérité. Elle intègre la seconde promotion de l’École publique des arts, qui obtiendra plus tard le statut d’Académie des beaux-arts, fait partie de la première association d’artistes en Bulgarie et prend part aux présentations pionnières de l’art bulgare à l’étranger. Elle est la première femme artiste à présenter une exposition personnelle en Bulgarie et l’une des premières femmes artistes en Bulgarie.

Les critiques sur l’art en Europe et les traductions publiées par Konsulova-Vazova véhiculent une motivation clairement pédagogique. Elle commence à publier des critiques sur l’art en Bulgarie à l’âge de 30 ans – à un moment où elle a déjà acquis une expérience et des connaissances suffisantes grâce à sa fréquentation des grands musées, des bibliothèques et des salons d’expositions à Munich, à Rome et ailleurs.

Son rôle dans la critique artistique et l’espace culturel bulgare s’inscrit dans sa mission de modernisation de la culture en Bulgarie et de défense de la participation des femmes au domaine culturel.

Born in 1881, five years after the establishment of the modern Bulgarian state, Elisaveta Konsulova-Vazova manifested her various talents in the years of building of a culture after the European model – different from the inherited one. She belonged to the second batch of graduates at the State School of Art. She became a member of the first artistic association and participated in early exhibitions of modern Bulgarian art abroad. Hers was the first personal exhibition of a women artist in Bulgaria. She was one of the first Bulgarian modern women artists.

Her early critical publications and translations on European art have an educative purpose. She began to publish critical issues on art in Bulgaria at the age of 30 – when she had already attained enough experience and self confidence in the big museums, libraries and exhibition halls in Munich, Roma, etc.

Her contribution to Bulgarian art critique and cultural life consists in the fulfilled mission for modernization of the culture in Bulgaria and for equal participation of women in it.

Plan

Texte

Elisaveta Konsulova-Vazova a rédigé, traduit et publié plusieurs textes sur l’art. Cette activité contribua à l’établissement de la modernité dans la vie artistique en Bulgarie du début du XXe siècle jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale.

Les publications sur les événements artistiques et les artistes en Bulgarie et ailleurs, ainsi que les études de nature historique, sur les associations artistiques, les salons, les écoles et les académies artistiques, attestent l’institution de la vie artistique moderne.

E. Konsulova - Vazova est née à Plovdiv dans une famille très cultivée1. Son père est une figure importante du mouvement de l’indépendance nationale. À l’âge de vingt-quatre ans, après avoir terminé l’École publique des arts à Sofia, elle épouse Boris Vazov. Ce dernier a obtenu un diplôme en droit à Paris et exerce en tant que diplomate bulgare. Il est le frère cadet de l’écrivain Ivan Vazov, reconnu comme un des classiques de la littérature bulgare. E. Konsulova-Vazova et B. Vazov ont trois filles.

Née cinq années après l’établissement de l’État bulgare moderne en 1878, E. Konsulova-Vazova réalise ses talents divers au moment de l’édification d’une culture sur le modèle européen – différent du modèle hérité. Elle intègre la seconde promotion de l’École publique des arts – première institution éducative artistique en Bulgarie, elle obtiendra le statut d’Académie des beaux-arts. Elle devient une des premières femmes artistes. E. Konsulova-Vazova adhère aux nouvelles associations d’artistes en Bulgarie et prend part aux présentations pionnières de l’art bulgare à l’étranger. Elle est la première femme artiste à avoir une exposition individuelle en Bulgarie.

Elle publie dans Hudojnik (Artiste) – revue artistique bulgare la plus prestigieuse au début du XXe siècle – des articles sur des artistes étrangers comme Giovanni Segantini2, Constantin Meunier3, Jean-François Millet4. Ses textes ont un caractère informatif et sont destinés à un large public. Sans se référer explicitement à des articles étrangers, ils transmettent avec une aisance littéraire évidente et avec une grande passion artistique des connaissances et des impressions reçues surtout de publications parues à l’étranger. Ses écrits sont également stimulés par son premier voyage en Europe – à Munich, Rome, Milan, Venise – effectué durant l’été 1905. Ces premières livraisons de critique artistique d’ E. Konsulova-Vazova portant sur l’art en Europe ont une ambition avant tout éducative.

L’artiste traduit pour la première fois en Bulgarie un ouvrage historique sur l’art européen – il s’agit du livre de l’auteur allemand réputé Richard Muther (1860-1909), Histoire de la peinture paru à Leipzig en 1900-1902. En 1907, la collection de la bibliothèque de Hudojnik  (Sofia) publie en bulgare la première partie de l’ouvrage5. Cette édition est utilisée par des étudiants et des professeurs pour l’enseignement de l’histoire de l’art, mais aussi par des écrivains, des artistes et circule dans les milieux cultivés.

E. Konsulova-Vazova est consciente de sa mission dans l’établissement d’une culture artistique moderne en Bulgarie. La formation en art des milieux éduqués exige une connaissance historique de l’art en Europe, ainsi que des pratiques artistiques contemporaines. Dans un pays à la population peu nombreuse et parlant une langue nationale pratiquement inconnue en dehors de ses frontières, la connaissance des principales langues européennes devient une condition sine qua non pour l’adoption des standards européens et la formation d’une culture moderne. (Je noterai que les normes de la langue bulgare moderne sont établies au cours des mêmes décennies après l’indépendance).

E. Konsulova-Vazova apprend six langues étrangères. Elle compte parmi les premiers traducteurs actifs de la littérature européenne, en dépit de son jeune âge. Je ne précise même pas qu’elle est une femme traductrice parce qu’il n’y a pas encore de raison pour faire cette distinction. Elle traduit des romans et des récits écrits en plusieurs langues dont le français, l’allemand et l’anglais. Parmi ses traductions on trouve des auteurs et des œuvres éminents dont : Un monde nouveau de Knut Hamsun6 et Trois hommes dans un bateau  de Jérôme K. Jérôme7, qui sont alors très appréciés.

Elle traduit aussi des textes sur l’art qu’elle publie dans les périodiques.

À la fin du XIXe siècle et durant la première décennie du XXe les auteurs qui écrivent sur l’art sont très peu nombreux. Le plus souvent ce sont des artistes ayant été formés dans les centres artistiques européens. Il n’y a qu’un seul critique ayant reçu une formation spécialisée en histoire de l’art à cette époque – c’est Andrey Protitch (1875-1959)8. Il sera le premier directeur de la section d’art moderne du Musée national (archéologique et artistique) en Bulgarie.

Les publications sur l’art des auteurs bulgares sont rares, ainsi que les articles traduits. Cette situation change visiblement après la Première Guerre mondiale.

1. La gestation de ses idées sur l’art

Elisaveta Konsulova-Vazova a vingt-trois ans quand elle visite pour la première fois un centre artistique européen – Munich (1905). Quatre ans après son bref séjour, elle revient dans cette ville pour se spécialiser à l’Académie de la société des femmes artistes (Deseyve 2005 : 148).

C’est précisément à Munich, pendant sa première longue spécialisation que la vision de sa mission particulière se précise – devenir une intermédiaire entre les acquis de la modernité européenne et les milieux et pratiques artistiques dans le nouvel État bulgare.

E. Konsulova-Vazova publie ses articles critiques sur l’art bulgare à partir de trente ans (le premier date de 1912) – elle a déjà suffisamment d’expérience et de confiance en soi acquises grâce à la fréquentation des grands musées, des bibliothèques et des salons artistiques à Munich, à Rome et ailleurs.

Ses observations et appréciations critiques tiennent toujours compte du point de vue de l’artiste – des aptitudes pratiques et du ravissement que procure la « création ».

2. L’expérience de la guerre

On ne peut manquer de mentionner un épisode de la vie d’E. Konsulova-Vazova – en dehors de son implication dans le champ de l’art. Cet épisode nous offre l’occasion de réfléchir sur la spécificité locale ayant influencé les valeurs et le comportement de cette personnalité extraordinaire.

Pendant les guerres balkaniques, en octobre 1913, E. Konsulova-Vazova, âgée de 31 ans et déjà mère de trois enfants (le plus petit a deux ans) s’inscrit comme infirmière volontaire et travaille dans des hôpitaux militaires situés à la frontière avec la Turquie – à Yambol, à Lozengrad et à Catalça au moment le plus fort de l’épidémie de choléra. Ses souvenirs de ces semaines sont terrifiants.

Deux questions me font revenir sur son expérience de la guerre.

Quel sens du devoir – patriotique, historique, envers l’État-nation – pourrait avoir plus de valeur que les sentiments envers ses proches, ses enfants, pour pousser une mère à risquer sa vie ? Est-il juste dans ce cas de penser seulement à l’idéalisme de l’élan national à l’époque de la Renaissance nationale – période des lumières et en même temps début de la modernisation de la société bulgare (Daskalov 2002) ? Ne s’agit-il pas aussi de l’ambition de positionner la femme moderne à égalité avec la représentation traditionnelle de l’audace masculine ?

La seconde question est : pourquoi l’expérience troublante de la guerre ne se manifeste guère dans l’art d’ E. Konsulova-Vazova ? La deuxième vague de l’expressionnisme en Allemagne, dont la culture est familière à la femme artiste, aussi bien que le futurisme en Italie et toutes les expressions de l’avant-garde de cette époque, sont fortement marquées par le cataclysme de l’histoire humaine que fut la Première Guerre mondiale. Or, dans sa peinture, E. Konsulova-Vazova ne change pas ses thèmes ou motifs, ni son style particulier, elle reste intouchée par l’expérience personnelle de la guerre.

3. Attitudes vis-à-vis de l’avant-garde

Il est important de savoir qu’ E. Konsulova-Vazova n’écrit pas sur des œuvres de l’avant-garde qu’elles soient étrangères ou bulgares. Bien qu’elle fasse un deuxième séjour prolongé en Allemagne en 1920-1922, elle n’écrit ni sur l’expressionnisme, ni sur l’expérience du Bauhaus. Dans son article « L’art contemporain » paru dans le journal Slovo  (Parole) de 1922, on peut lire des réflexions qui paraissent frappantes aujourd’hui sur les pratiques artistiques de son temps :

Aujourd’hui l’art de l’Occident est malade. Certains placent leur espoir dans le primitif, dans le rapprochement avec l’enfant […] D’autres tentent de peindre abstrait […] Une troisième vague – encore plus extrême – ne reconnaît même plus les moyens ordinaires de la peinture et de la sculpture, mais utilise des fragments de tissus colorés, des morceaux de bois, des feuilles de métal, des clous, des débris de verre – ce sont les dadaïstes. Ils sont apparentés au cubisme, à l’infantilisme, au futurisme […] Ainsi, il est possible d’expliquer brièvement les particularités de chacun de ces mouvements, mais tous ont une chose en commun : la volonté de rupture, l’incompréhension totale, voire la haine vis-à-vis des valeurs passées9.

L’esprit conservateur de ces observations peut être nuancé uniquement par les circonstances spécifiques de la vie artistique en Bulgarie. L’assimilation de la modernité en Bulgarie sur une très courte période – seulement quelques décennies – explique l’incompréhension face à l’énergie de l’avant-garde. La négation totale du passé par les mouvements avant-gardistes est inacceptable dans un milieu où l’expérience de la modernité européenne représente une valeur nouvelle et difficilement accessible. Dans le même article l’artiste écrit : « […] jamais un mouvement nouveau n’a nié d’une manière aussi totale le passé que les mouvements les plus nouveaux d’aujourd’hui ».

E. Konsulova-Vazova ne quitte pas sa position initialement choisie de pédagogue éclairée en déclarant que ces mouvements artistiques, par ailleurs importants et influents, peuvent interrompre le processus de développement d’un milieu faiblement préparé. On peut lire dans l’article déjà cité : « Dans des eaux peu profondes il n’y a pas de grandes vagues. Mais même des petits flottements peuvent être très nuisibles, non pas tant pour les artistes eux-mêmes […] que pour notre éducation artistique générale ».

Dans un article de 1923, E. Konsulova-Vazova note que dans nos expositions artistiques on ne trouve presque rien de l’esprit de révolte qui souffle en Occident. La plus grande audace qu’elle peut souhaiter au modeste artiste Ivan Krilov est qu’il s’écarte de sa « fidélité minutieuse à la matérialité du paysage » pour exprimer son rêve10.

Ainsi en vient-elle même à exprimer pendant les années 1920 un goût et une préférence pour des éléments d’un impressionnisme et d’un symbolisme tardifs, lesquels persistaient dans différents centres en Europe dans des variantes diverses, en même temps que les avant-gardes d’avant la Première Guerre mondiale.

4. La vision conservatrice de la mission nationale pédagogique des artistes versus l’avant-garde en Bulgarie

Que signifie « presque rien de l’esprit de révolte » à propos de l’expérience des avant-gardes en Bulgarie ? Quels sont les pratiques et les phénomènes artistiques qui ne trouvent pas place dans les articles critiques d’E. Konsulova-Vazova ? En Bulgarie, on voit paraître en 1919-1922 et 1924-1925 les revues Vezni  (Balance) et Plamak  (Flamme) de Geo Milev, ainsi que d’autres magazines éphémères qui présentent les mouvements de l’avant-garde européenne et font partie de ces mouvements, bien qu’ils restent assez éloignés. Les expositions traitées par ces revues n’attirent pas l’intérêt d’E. Konsulova-Vazova. Au cours des années 1920, pendant une brève période, l’élite artistique bulgare se distingue de façon tangible. Les petites sociétés orientées vers l’avant-garde rejettent la mission pédagogique artistique en faveur d’une vision élitaire d’un art proche de l’actualité. Les milieux bourgeois cultivés pour leur part continuent de soutenir la vision pédagogique des premières années de la modernité en Bulgarie, selon laquelle les acquis de l’art européen doivent être assumés, le moment de leur assimilation complète n’étant pas encore arrivé, on ne peut donc les renier. E. Konsulova-Vazova n’arrive pas à dépasser le conservatisme de son milieu.

5. Une activité d’éditrice, de traductrice et de critique d’art pendant les années 1930

Après être rentrée avec sa famille de Prague, où le couple réside de 1927 à 1933 en raison du poste diplomatique de Boris (pendant ce séjour Elisaveta expose à Prague, Bratislava et Plzen), E. Konsulova-Vazova reprend activement ses traductions et ses articles critiques. En 1934, elle commence à écrire pour la revue Beseda (Débat) – une édition domestique, ayant un public de lectrices essentiellement composé de femmes urbaines cultivées. La revue paraîtra jusqu’en 1940. Dans cette revue, elle présente ses idées sur différents domaines de la culture, de la vie sociale et de la famille.

Le rôle de la femme dans la société moderne et dans la famille pendant la seconde moitié des années 1930 est au centre de l’activité éditoriale et publique de la femme artiste. Toujours dans le même but pédagogique, mais aussi avec à l’esprit la modernisation de la vie quotidienne dans le contexte matériel des activités du ménage et des relations familiales, E. Konsulova-Vazova réalise sa mission choisie d’intermédiaire avec les modèles européens grâce à de nombreux textes qu’elle traduit elle-même de l’allemand, du français et de l’anglais, et des articles d’auteurs bulgares (médecins, architectes etc.), ayant reçu une formation dans les centres européens. La revue  Beseda  propage les nouvelles possibilités d’aménagement avec l’ameublement rationnel et confortable de la maison, qui permet d’économiser du temps et facilite au maximum les activités quotidiennes, les nouveautés sur l’hygiène, l’alimentation, la garde des enfants etc. Le temps gagné sur les obligations à la maison, la femme le consacrera à l’éducation, à des activités publiques, à l’art. Parmi les articles d’E. Konsulova-Vazova dans la revue Beseda, certains textes soulèvent la question de la participation des femmes aux élections parlementaires (« La Bulgare élit », 1938)11, de l’égalité d’accès des femmes et des hommes à l’éducation universitaire (« Le garde interne – la femme », 1938), de la rationalisation du travail domestique (« La femme de ménage comme un facteur social », 1939).

Parmi les textes, sont publiés des articles sur l’art – le plus souvent des critiques sur les expositions à Sofia. Avec E. Konsulova-Vazova, d’autres auteurs publient des articles critiques, quoique rarement.

Quand on étudie les numéros de la revue, ce qui attire l’attention ce sont les nombreux articles consacrés aux femmes artistes. E. Konsulova-Vazova écrit et publie des reproductions de toutes les expositions de l’Association des femmes artistes en Bulgarie, ainsi que des expositions des artistes étrangères invitées (notamment de l’Association des femmes artistes tchèques à Sofia).

L’activité soutenue de critique d’art d’E. Konsulova-Vazova se termine lors de la Deuxième Guerre mondiale (en 1940, elle a 59 ans). Son rôle dans la critique artistique bulgare s’inscrit dans sa mission de modernisation de la culture en Bulgarie et dans la défense de la participation égalitaire des femmes dans la culture.

Références bibliographiques

Daskalov, Roumen (2002). Comment est pensée la Renaissance nationale bulgare, Sofia : Editions LIK, (en bulgare).

Deseyve, Yvette (2005). Der Künstlerinnen-Verein München und seine Damen Akademie, München : Herbert Utz Verlag.

Muther, Richard (1900-1902). Geschichte der Malerei, 5 b., Leipzig: G. T. Goschen'sche Verlagshandlung.

Nikolaeva, Anélia, Ed. (2002). L’inconnue Elisaveta Konsulova-Vazova. Mémoires, critiques et articles de presse. Sofia : Éditions de la Galerie nationale des beaux-arts (en bulgare).

The Dictionary of Art. Grove (1996). London : Jane Turner (Editor).

Encyclopédie des beaux-arts en Bulgarie. Vol. I (1980), Vol, II (1987), vol. III (2006). Sofia : Ed. de l’Académie Bulgare des Sciences (en bulgare)

Revues

Beseda (Débat). (1934-1940). Sofia.

Hudojnik (Artiste). (1905-1909). Sofia.

Plamak (Flamme) (1924 - 1925). Sofia.

Vezni (Balance) (1919-1922). Sofia.

Notes

1 L’édition la plus complète des écrits d’Elisaveta Konsulova-Vazova est due à Anélia Nikolaeva. (Nikolaeva 2002). Retour au texte

2 Giovanni Segantini. In : Hudojnik, 1906-1907, vol. II, no. 4-5, p. 14-18 (en bulgare). Retour au texte

3 Constantin Meunier. In : Hudojnik, 1906-1907, vol. II, no. 3, p. 21-22 (en bulgare). Retour au texte

4 Jean-François Millet. In : Hudojnik, 1906-1907, vol. II, no. 9-10 (en bulgare). Retour au texte

5 Geschichte der Malerei, 5 b., Leipzig 1900-1902. L’édition en anglais, London and New York, en deux volumes (Cf.: The Dictionary of Art. Grove, 1996, vol. 22, pp. 385-386), sort la même année 1907 où est publié le premier des deux volumes en bulgare. Retour au texte

6 Knut Hamsun, Un monde nouveau. Traduit de l’allemand par E. Konsulova-Vazova. Plovdiv, Sofia 1917 (en bulgare). Retour au texte

7 Jerom K. Jerom, Trois hommes dans un bateau. Traduit de l’anglais par E. Konsulova-Vazova. Sofia 1923 (en bulgare). Retour au texte

8 Andrey Protitch finit ses études de philosophie, de littérature germanique et d’histoire de l’art à Leipzig en 1901. En 1919-1920 il est Conservateur en chef puis en 1920-1928 directeur du Musée national à Sofia. Retour au texte

9 « L’art d’aujourd’hui » dans la rubrique « La semaine artistique », Slovo, 1922, le 24 juin, no. 60 (en bulgare). Retour au texte

10 L’exposition d’Ivan Krilov, Slovo, 1923, le 10 mars, no. 272 (en bulgare). Retour au texte

11 En Bulgarie, le droit de vote pour les femmes mariées, divorcées ou veuves est introduit en 1937. Retour au texte

Citer cet article

Référence électronique

Irina Genova, « L’activité critique d’Elisaveta Konsulova-Vazova (1881-1965) dans la formation de la modernité artistique en Bulgarie pendant les premières décennies du XXe siècle », Texte et image [En ligne], vol. 1 | 2011, publié le 14 avril 2011 et consulté le 28 mars 2024. DOI : 10.58335/textetimage.97. URL : http://preo.u-bourgogne.fr/textetimage/index.php?id=97

Auteur

Irina Genova

Professeur, PhD, Département d’histoire de l’art, Nouvelle université bulgare, 21, Rue “Montevideo”, Sofia 1618 – irina_genova [at] yahoo.co.uk