Dissidences http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences Initialement lancée comme revue indépendante et autofinancée en 1998, Dissidences-BLEMR (Bulletin de liaison des études sur les mouvements révolutionnaires) a publié depuis cette date onze numéros simples et deux numéros doubles, dont chacun, à compter du cinquième, était articulé autour d'un dossier thématique, comme le surréalisme, l'anticolonialisme révolutionnaire ou les révolutionnaires durant la Seconde Guerre mondiale. Notre orientation : contribuer à l'élaboration d'une approche dépassionnée et scientifique des mouvements révolutionnaires d'extrême gauche, sociaux et ouvriers, ainsi que des avant-gardes artistiques et politiques, en mettant à contribution le plus grand nombre de disciplines, histoire, histoire de l'art, sociologie, sciences politiques, etc. fr Vous avez dit Dissidences ? http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=698 Le comité de rédaction du collectif Dissidences Initialement lancée comme revue indépendante et autofinancée en 1998, Dissidences-BLEMR (Bulletin de liaison des études sur les mouvements révolutionnaires) a publié depuis cette date onze numéros simples et deux numéros doubles, dont chacun, à compter du cinquième, était articulé autour d'un dossier thématique, comme le surréalisme, l'anticolonialisme révolutionnaire ou les révolutionnaires durant la Seconde Guerre mondiale (les tables des matières détaillées de tous ces numéros sont dès à présent consultables dans cette revue). Conscients des limites atteintes au fil de l'évolution de notre publication (contraintes pratiques croissantes pour des bénévoles, matériau rédactionnel abondant), nous avons mené des discussions avec des éditeurs professionnels afin de transformer la revue en collection de livres, ce qui a permis de déboucher sur un partenariat avec L'Harmattan, dans un premier temps. Deux volumes en ont résulté début 2006 et 2007, le premier sur "Révolution, lutte armée et terrorisme", le second sur "Daniel Guérin, révolutionnaire en mouvement(s)". A compter de l'automne 2007, c'est avec les éditions du Bord de l'Eau, sises à Bordeaux, que nous poursuivons une aventure presque décennale, en abordant les "avant-gardes artistiques et politiques autour de la Première Guerre mondiale". Depuis, sept volumes ont été publiés, dont le dernier, le n° 9, portait sur « L'art comme résistance ». Le volume 10, qui sort bientôt, s' mer., 31 oct. 2018 00:00:00 +0100 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=698 Equipe et comités http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=700 Equipe éditoriale Directeur de publicationJean-Guillaume Lanuque Secrétariat de rédactionGeorges Ubbiali Equipe de rédaction Ludivigne Bantigny Yannick Beaulieu Christian Beuvain Vincent Chambarlhac Fanny Gallot Franck Gaudichaud David Hamelin Julien Hage Thierry Hohl Jean-Guillaume Lanuque Morgan Poggioli Stéphanie Rizet Jean-Paul Salles Florent Schoumacher Iveta Slavkova Frédéric Thomas Georges Ubbiali Comité scientifique Matéo Alaluf Paul alliès Marc Angenot Nathalie Brémand David Berry Roberto Bianchi Miguel Chueca Donatella Della Porta Sylvain Delouvée Marnix Dressen Michel Dreyfus Eros Francescangeli Stathis Kouvelakis Frédéric Lebaron Jean-Philippe Legois Michaël Löwy Gérard Mauger Robi Morder René Mouriaux Olivier Neveux Philippe Pelletier Claude Pennetier Wayne Thorpe Enzo Traverso Marcel van der Linden mer., 31 oct. 2018 00:00:00 +0100 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=700 Contact http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=702 Toutes les contributions que vous souhaiteriez voir publier dans Dissidences, vos informations (livres, revues, travaux de recherche ou manifestations), ainsi que vos références pour une inscription à la liste des chercheurs, ou toute lettre destinée à la rubrique «courrier des lecteurs», sont à envoyer au secrétariat de la revue. Adresse postale / Mailing address:Revue Dissidencesresponsable du secrétariat : Georges Ubbiali8, avenue fontaine ArgentF-25000 Besançon mer., 31 oct. 2018 00:00:00 +0100 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=702 Retour sur et recours à l’histoire ouvrière et socialiste dans les années 19701 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=360 Le titre mérite explication dans le cadre de ce séminaire consacré à « Histoire, socialisme et éducation ». En choisissant d’interroger le retour et les recours à l’histoire ouvrière dans les années 1970, je travaille évidemment en oblique la chronologie de votre séminaire, questionnant les liens entre socialisme et éducation entre 1830 et 1914 au titre des usages politiques qui les instruisent au mitan des années 1970. C’est donc d’un certain regard, inscrit dans l’entre-deux-mai, qu’il est question ici. Le retour vaut là recours dans une séquence restauratrice qui connaît son acmé avec la fameuse polémique de 1979 initiée par Alain Decaux et l’APHG sur l’enseignement de l’histoire/géographie [Chambarlhac, 2012]; peu importe que ce recours échoue, il indique un moment politique de la gauche. Retour et recours au socialisme du XIXe siècle composent avec l'École, lieu saturé de politique, mais aussi et surtout sans doute dans la réactualisation par le discours anti-autoritaire de 1968 avec la maxime de la Ie Internationale, « l’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ». Une approche éditoriale permet de cerner au plus près des acteurs cette dialectique du retour et des recours, elle introduit le questionnement de ces figures exhumées d’un socialisme d’éducation largement pré-marxiste. Une séquence politique et éditoriale L’histoire ouvrière est centrale dans les années 1970 [Antoine Prost, 2006]. Cette centralité déborde largement le champ scienti dim., 03 août 2014 00:00:00 +0200 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=360 L’antifascisme italien entre deux révolutions : Carlo Rosselli, Giustizia e Libertà et la révolution antifasciste http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=361 En ces temps « d’apocalypse molle », l’antifascisme ne semble plus soulever de « vraies passions »1. Non pas que les débats autour du rôle, de la fonction et de la valeur morale et politique des antifascismes de l’entre-deux-guerres et de leur suite aient perdu de leur vigueur. Mais le lissage rétrospectif des aspérités inhérentes à tout processus historique a gagné des adeptes en nombre toujours croissant. L’éloignement temporel de cette période sombre de l’histoire italienne et mondiale a eu pour effet d’accélérer la « crise de l’antifascisme »2 ; mais il a plus sûrement encore noyé cette problématique dans une « marre d’indistinction ». Histoire et mémoire se confondent ainsi dans une « pacification rétroactive », qui place de fait sur la même « échelle du mal » les violences issues des deux « idéologies totalitaires » du 20e siècle3. Ni pires, ni meilleurs que les autres, fascistes et antifascistes seraient dans cette optique tous coupables et donc tous innocents4. Cette lecture de l’histoire repose sur l’assimilation et l’analogie, plutôt que sur la distinction et la comparaison, armes indispensables à toute critique historique. Elle touche aux usages publics et politiques de l’histoire qui, au cours de ces vingt dernières années, ont plié le passé aux exigences du présent. Au cœur de cette mise en équivalence, se trouve la « prémisse révolutionnaire » elle-même, condamnée au nom de la violence inhérente à tout processus d’émancipation5. Pourquoi dès lors tenter de démêl dim., 03 août 2014 00:00:00 +0200 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=361 La science-fiction comme sentinelle : Rotation autour de la collection Dyschroniques http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=362 Préface A plusieurs reprises, sur le blog de Dissidences ou dans cette même revue électronique, nous avons abordé la science-fiction, par le biais d’analyses critiques de certains romans, appartenant généralement à la première période du genre en France (du XIXe siècle à l’immédiat après Seconde Guerre mondiale1), ou de recensions d’études universitaires (voir notre chronique du travail de thèse de Natacha Vas-Deyres2). Toujours, nous avons cherché à privilégier la dimension la plus socio-politique de ce genre littéraire, celle qui offre un regard acéré sur le présent et les germes d’avenir dont il est porteur, tant cette tendance de la littérature a repoussé les limites de l’imaginaire, offrant une liberté prometteuse. Ce n’est certainement pas un hasard, d’ailleurs, si nombre de militants de gauche et d’extrême gauche ont écrit des romans d’anticipation. Citons Louise Michel (Le Monde nouveau), Han Ryner (L’Homme-fourmi), Edward Bellamy (C’était demain), William Morris (Nouvelles de nulle-part), H. G. Wells (La Machine à explorer le temps), Jack London (Le Talon de fer), Alexandre Bogdanov (L’Etoile rouge) ou George Orwell (1984). Mais c’est au-delà des seules frontières des engagements partisans que la science-fiction se fait sentinelle du devenir sociétal, ouvrant sur des horizons politiques rêvés ou cauchemardesques. Pour n’en rester qu’à la France, après des années 68 qui furent celles de l’apogée d’une science-fiction critique et engagée, volontiers sombre et apocalypt dim., 03 août 2014 00:00:00 +0200 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=362 Peu nombreux(ses) mais vaillant(e)s ? Participation des militant(e)s des groupes d’extrême gauche aux élections municipales et élu(e)s municipaux trotskystes, de 1971 à 20141. http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=363 Après les événements de Mai 68, la jeune Ligue communiste est la première organisation d’extrême gauche qui participe à des élections, en présentant Alain Krivine aux présidentielles de 1969. En juin 1970, la LC soutient le candidat du PSU lors d’une élection partielle à Paris (XIIe) et le candidat de Lutte Ouvrière – dont le militant de la Ligue Jean Métais est le suppléant – à Bordeaux, en septembre 1970. Certes, ce n’est pas par les urnes que les masses s’émanciperont, ne cessent de réaffirmer les révolutionnaires, mais les élections sont une tribune permettant de populariser leurs idées, de se faire connaître. Certains militants se demandent toutefois s’il n’est pas risqué de dévoiler les noms de nombreux militants ou sympathisants en les présentant comme candidats2. Cette objection sera vite balayée, mais il est vrai qu’au début de la décennie, pour éviter la répression, les organisations présentent parfois plutôt leurs militants fonctionnaires que les ouvriers du secteur privé. Ce n’est donc pas par anti-électoralisme que la LC ne présente pas de candidats aux élections municipales de 1971, mais tout simplement parce que la direction a estimé que l’organisation n’était pas encore prête pour affronter une telle échéance3. Lors de ces élections municipales, LO présente quelques candidats en commun avec le PSU, à Paris et à Bordeaux, ce dont se félicite Rouge4. Ainsi, la liste du XVIIIe arrondissement de Paris, conduite par Arlette Laguiller, obtient 2,47% des suffrages ex dim., 03 août 2014 00:00:00 +0200 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=363 Les 1001 visages de Spartacus http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=365 « (…) les exigences croissantes de la liberté humaine donneront à l’histoire de Spartacus, sans que les termes du récit aient à être changés, des surcroîts de sens que nos connaissances « scientifiques » sont bien impuissantes à déceler. »Jean-Paul Brisson, avant-propos à la seconde édition de son Spartacus en 1969.« Les gens parlaient déjà de Spartacus et des anciennes calamités,car le peuple désire et redoute à la fois les révolutions. »Tacite dans ses Annales au sujet d’une révolte de gladiateurs en 64 A propos de : Benoît Malon, Spartacus ou la guerre des esclaves, Lyon, Jacques André éditeur, 2008 (édition originale en 1873), 230 pages. Arthur Koestler, Spartacus, Paris, Calmann-Lévy, collection « Le Livre de poche », 1974 (édition originale en 1938), 320 pages. Marcel Brion, La Révolte des gladiateurs, Paris, Amiot-Dumont, collection « L’Histoire en flanant », 1952, 214 pages. Howard Fast, Spartacus, Paris, J’Ai Lu, 1955 (édition originale en 1951), 448 pages. Joël Schmidt, Spartacus et la révolte des gladiateurs, Paris, Mercure de France, collection « Histoire romanesque », 1988, 208 pages. Gérard Pacaud, Spartacus. Le gladiateur et la liberté, Paris, Éditions du Félin, 2004, 272 pages. Jean Guiloineau, Spartacus. La révolte des esclaves, Paris, Éditions Hors Commerce, 2005, 304 pages. Max Gallo, Les Romains 1. Spartacus : la révolte des esclaves, Paris, Fayard, collection « J’Ai Lu », 2006, 384 pages. Thierry Rollet, Spartacus ou la chaîne brisée, Paris, Calleva, coll dim., 03 août 2014 00:00:00 +0200 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=365 REVUE des REVUES : Premier semestre 2014 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=367 Passage en revues : Jean-Guillaume Lanuque, Constance Margain1, Jean-Paul Salles, Frédéric Thomas. REVUES SCIENTIFIQUES OU A PERSPECTIVES SCIENTIFIQUES (histoire, sociologie, science politique, philosophie, littérature, art, etc.) Les communismes, trotskysmes, maoïsmes Les Cahiers du C.E.R.M.T.R.I., n° 152, mars 2014, « L’opposition communiste et son journal, La Vérité, de 1929 à 1933 ». Cette nouvelle livraison s’inscrit dans la continuité de ce qui apparaît comme une véritable série, initiée avec le numéro 137 sur « Naissance du Parti communiste en France, 1920-1922 », et poursuivie par les numéros 141 (« La « bolchevisation » du Parti communiste français (1923-1924) »), 145 (« De la « bolchevisation » à la stalinisation du Parti communiste français (1925-1930) ») et 148 (« Les oppositions dans le PCF (1925-1929) »). Fort logiquement, en raison des origines du CERMTRI, dont la création fut initiée et soutenue par l’OCI trotskyste, c’est aux débuts de l’opposition de gauche organisée de manière autonome en France que nous assistons, autour du journal hebdomadaire La Vérité (titre directement inspiré de La Pravda bolchevique). La première sélection de documents est tout entière axée sur sa création, avec l’adresse inaugurale « Aux ouvriers révolutionnaires », des relations sur « La vie de l’opposition » ou les démarches concernant la structuration de l’opposition de gauche internationale, mais également un texte critique sur la démarche de l’opposition de gauche et la difficu dim., 03 août 2014 00:00:00 +0200 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=367 Entretiens. Documents d’histoire sociale. http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=369 Nous continuons la publication d’entretiens réalisés dans le cadre de la thèse de Doctorat de Jean-Paul Salles sur la LCR, au début des années 2000. Après la publication, en mai 2013, de huit entretiens réalisés avec des militants ouvriers ou employé(e)s, voici sept entretiens réalisés avec des militant(e)s enseignant(e)s. Nous publions également deux entretiens avec des militants ouvriers de l’usine Renault Cléon réalisés par Fanny Gallot dans le cadre de son Master (1 et 2), intitulé L’intervention de LO et de la LCR à Renault Cléon de 1968 à 1991, soutenu à l’Université de Rouen en 2006. Entretien avec Marcelle Berthaud (Alouette, Eglantine), Entretien avec Bernard Chamayou (Noé), Entretien avec Jacques Coudray (Braque), Entretien avec Jean-Pierre Debourdeau (Villeneuve, Sartan, Jean-Marie Freyssat), Entretien avec G.H., Entretien avec Pierre Laguillaumie (Léo), Entretien avec Jean-Philippe Ternon (Hechempy), Entretien avec René Cottrez, Entretien avec Bernard Dehors. dim., 03 août 2014 00:00:00 +0200 http://preo.u-bourgogne.fr/dissidences/index.php?id=369